Quand avez-vous commencé à peindre ?
J’ai toujours aimé dessiner et peindre mais ai vraiment appris pendant mes études, à l’X où j’ai suivi les cours de Hervé Loilier polytechnicien et artiste. Aujourd’hui ce sont la couleur et la matière qui me passionnent.
Pourquoi peignez-vous ?
Par plaisir et pour communiquer ce plaisir!
Pourquoi l’acrylique ?
J’ai commencé par l’aquarelle puis me suis mise au pastel et ai découvert l’acrylique sans jamais la quitter. C’est une matière incroyable qui permet à la fois, lorsque très diluée, une ressemblance avec l’aquarelle, ou lorsque très dense l’épaisseur que l’on souhaite, travaillée au couteau par exemple. Et puis l’acrylique ne sent rien et sèche vite ce qui permet l’impulsion, l’immédiateté.
Et la couleur pour vous ?
J’aime les couleurs pures, brutes, sans mélanges, car elles sont plus lumineuses. Je ne différencie pas couleurs et lumières car pour moi elles ne font qu’un. Il n’y a pas de couleur sans lumière et réciproquement. Peut-être parce que je suis née et ai grandi à Marseille! On me dit souvent que mes tableaux sont lumineux et c’est le plus beau compliment !
Pourquoi ces sujets ?
Parce que ce sont des lieux et situations colorées et lumineuses que j’apprécie tout particulièrement et que j’ai envie de faire découvrir et aimer, d’une autre manière!
Pourquoi si peu de personnages ?
On me fait souvent cette remarque! C’est clairement un choix. Pour que celui ou celle qui regarde puisse rêver et se projeter, se promener à l’intérieur de mes tableaux. D’ailleurs mes rares personnages sont la plupart du temps soit tous pareils (foule anonyme dans laquelle on peut se fondre) soit stylisés (pour que l’on puisse dans tous les cas s’identifier à eux). Une des rares exceptions c’est ma fille (de dos) et moi car je souhaitais être avec elle (mais je me cache derrière mes lunettes noires…).
Avez-vous déjà exposé ?
Oui, dans une galerie rue de l’Université à Paris.
C’est étrange la peinture pour un ingénieur non ?
Il y a beaucoup d’ingénieurs « étranges »non? Et Paul Signac qui est l'un de mes peintres préférés, surtout pour ses aquarelles les plus colorées, disait bien que "L'art du coloriste tient par certains côtés aux mathématiques"!
Propos recueillis par Yann Verdo – Les Echos
J’ai toujours aimé dessiner et peindre mais ai vraiment appris pendant mes études, à l’X où j’ai suivi les cours de Hervé Loilier polytechnicien et artiste. Aujourd’hui ce sont la couleur et la matière qui me passionnent.
Pourquoi peignez-vous ?
Par plaisir et pour communiquer ce plaisir!
Pourquoi l’acrylique ?
J’ai commencé par l’aquarelle puis me suis mise au pastel et ai découvert l’acrylique sans jamais la quitter. C’est une matière incroyable qui permet à la fois, lorsque très diluée, une ressemblance avec l’aquarelle, ou lorsque très dense l’épaisseur que l’on souhaite, travaillée au couteau par exemple. Et puis l’acrylique ne sent rien et sèche vite ce qui permet l’impulsion, l’immédiateté.
Et la couleur pour vous ?
J’aime les couleurs pures, brutes, sans mélanges, car elles sont plus lumineuses. Je ne différencie pas couleurs et lumières car pour moi elles ne font qu’un. Il n’y a pas de couleur sans lumière et réciproquement. Peut-être parce que je suis née et ai grandi à Marseille! On me dit souvent que mes tableaux sont lumineux et c’est le plus beau compliment !
Pourquoi ces sujets ?
Parce que ce sont des lieux et situations colorées et lumineuses que j’apprécie tout particulièrement et que j’ai envie de faire découvrir et aimer, d’une autre manière!
Pourquoi si peu de personnages ?
On me fait souvent cette remarque! C’est clairement un choix. Pour que celui ou celle qui regarde puisse rêver et se projeter, se promener à l’intérieur de mes tableaux. D’ailleurs mes rares personnages sont la plupart du temps soit tous pareils (foule anonyme dans laquelle on peut se fondre) soit stylisés (pour que l’on puisse dans tous les cas s’identifier à eux). Une des rares exceptions c’est ma fille (de dos) et moi car je souhaitais être avec elle (mais je me cache derrière mes lunettes noires…).
Avez-vous déjà exposé ?
Oui, dans une galerie rue de l’Université à Paris.
C’est étrange la peinture pour un ingénieur non ?
Il y a beaucoup d’ingénieurs « étranges »non? Et Paul Signac qui est l'un de mes peintres préférés, surtout pour ses aquarelles les plus colorées, disait bien que "L'art du coloriste tient par certains côtés aux mathématiques"!
Propos recueillis par Yann Verdo – Les Echos